Augmentation de la réserve pour catastrophes naturelles de 300 millions d’euros à 600 millions d’euros, mais aussi interventions permanentes, qui atténueront le coût de réparation des dommages causés par les catastrophes naturelles, Annonce du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis depuis Thessaloniquecomme une « défense » permanente contre les prochains coups de la crise climatique.
En attendant un décompte officiel des dégâts, la seule estimation semi-officielle du ministère du Trésor des coûts de reconstruction après la tempête Daniel est d’environ 2,5 milliards d’euros, sur la base d’une projection réalisée à partir des données de Janos de 2021.
Le Premier ministre de Thessalonique a souligné que l’objectif budgétaire d’un excédent primaire de 0,7% du PIB pour cette année n’est pas négociable. Des sources du ministère des Finances ont souligné qu’il en va de même pour l’objectif à moyen terme d’excédents primaires supérieurs à 2% entre 2024 et 2026, étant donné qu’à partir de l’année prochaine, les règles budgétaires seront de toute façon rétablies.
La condition pour cela est qu’il n’y ait pas de coûts imprévus tels que ceux liés aux catastrophes naturelles. Comme il ne peut y avoir de telles prévisions météorologiques à long terme, une réserve permanente de rétroaction devrait être créée pour réparer les dommages causés ou susceptibles de provoquer des événements météorologiques extrêmes.
La fin des catastrophes naturelles
Comme solution plus immédiate, il a été choisi d’imposer une taxe pour remplir une « tirelire » en cas de catastrophes naturelles, car personne ne peut garantir que les inondations en Thessalie seront les dernières. En tant que « véhicule », le tarif de nuitée, imposé par la loi 4389/2016 et révisé par la loi 4472/2017, avec une augmentation de 1 à 6 euros, a été jugé plus approprié comme suit :
-Dans les hôtels jusqu’à 2 étoiles, de 0,5 euros à 1,5 euros
– Dans les hôtels 3 étoiles, de 0,5 euros à 1,5 euros
– Dans les hôtels 4 étoiles, de 3 euros à 7 euros
– Dans les hôtels 5 étoiles de 4 euros à 10 euros
– Dans les chambres en location, de 0,5 euros à 1,5 euros
De cette augmentation et sur la base des données de 2022 (la période pour cette année continue encore), le ministère estime qu’il disposera d’environ 250 millions d’euros de plus dans les caisses publiques. L’argent qui commencera à s’accumuler dans environ un an constituera une réserve qui contribuera à couvrir une partie des pertes de « Daniel » dans les années à venir, lorsque les marges fiscales du budget de l’État seront plus étroites. En pratique, ils augmenteront la réserve de 600 millions d’euros pour les catastrophes naturelles, la portant à 850 millions d’euros.
Assurance habitation
Le deuxième « outil » que le gouvernement va activer est l’expansion de l’assurance des biens (commerciale et civile), dont le pourcentage est l’un des plus bas de l’UE. Le Premier ministre a annoncé l’assurance obligatoire pour les grandes et moyennes entreprises contre les catastrophes naturelles, en même temps qu’il a ouvert le dialogue sur l’assurance obligatoire de tous les biens immobiliers urbains, ainsi que sur la réforme de l’assurance des exploitations agricoles et d’élevage.
De cette manière, le public n’aura pas de nouveaux revenus, mais il pourra réduire, voire éliminer, sa participation à la restauration des dommages, afin de pouvoir se concentrer sur la restauration immédiate des infrastructures publiques.
Un troisième pilier qui soulagera le public des coûts des dommages causés par les catastrophes naturelles sera le renforcement du secteur de la prévention, à travers la mise en œuvre du programme spécial « Aegis » doté d’un budget de 1,72 milliards d’euros, mais aussi la création de structures plus résistantes. projets de protection contre les inondations et de drainage dans les zones les plus à risque. Ainsi, les événements extrêmes seront traités immédiatement et les catastrophes seront moindres.
Source: Capital