“Notre objectif et notre poursuite sont que les mesures votées soient mises en œuvre, ne laissez pas une lettre vide. Ces mesures sont le soutien concret de la société pour faire face aux grandes et réelles difficultés auxquelles elle est confrontée dans sa vie quotidienne », a déclaré le représentant du gouvernement Yannis Oikonomou à SKAI.
S’exprimant sur l’émission « Kalimera », M. Economou a souligné que « ce n’est pas seulement l’augmentation du salaire minimum, évidemment, et les difficultés demeurent mais près de cela, il y a l’aide au logement, la pension alimentaire pour enfants, le laissez-passer pour le marché, l’allocation de chauffage qui a été augmentée trop les années précédentes. Parallèlement aux augmentations des salaires des travailleurs au salaire minimum, une politique gouvernementale se déploie qui renforce la résilience”
En même temps, il a souligné que “malgré les difficultés, malgré le fait que les salaires dans notre pays étaient et restent bas, au cours de cette période de quatre ans, tous les salaires ont augmenté de 12,5% par rapport à 2019. Le désir et l’objectif de chacun d’entre nous est d’augmenter les salaires. Le grand défi, le grand pari du nouveau quadriennat du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, c’est que les salaires de chacun convergent encore plus avec les salaires de la moyenne européenne dans les secteurs public et privé. Le but, la poursuite, le plan de M. Mitsotakis est au bout des quatre prochaines années de converger encore plus avec les salaires moyens en Europe”.
Interrogé sur la question des élections et sur la manière d’atteindre l’autonomie, M. Economou a répondu : «La tragédie de Tempe a créé colère, indignation, rage et enfin un bouleversement terrible dans la pensée d’un trop grand nombre de nos concitoyens. C’était parfaitement normal. C’est à nous, avec sincérité, avec l’insistance sur la logique, sans dissimulation dans cette tragédie particulière, avec un plan de redémarrage des chemins de fer, de reconstruire les chemins de fer dans leur ensemble, mais avec une cohérence et encore plus de persévérance, il à nous de regagner la confiance de ces citoyens ».
Concernant la présence du ministre des Transports démissionnaire Kostas Karamanlis au sein de la commission des institutions et de la transparence, M. Oikonomou a souligné que « dès le premier instant nous avons dit que toute personne qui doit contribuer au débat public, toute personne qui s’occupe des questions et des affaires liées à l’accident de Tempe, doit répondre aux questions, exprimer son opinion de manière transparente, rendre pleinement compte au peuple grec. Nous ne nous sommes pas cachés un instant derrière notre doigt. La vérité est celle qui répondra aux mensonges et aux calomnies et les exagérations. C’est ce qu’exige la société, c’est le moins qu’on doive aux gens qui sont partis“.
“Le choix de SYRIZA et de M. Tsipras personnellement en ce qui concerne le dossier Polakis, cela montre clairement la direction qu’ils veulent prendre. C’est la voie de l’extrémisme et de la division. C’est la rupture essentielle. Le choix d’hier de M. Tsipras, la grâce de M. Polakis, c’est une rupture pratique avec la société, qui cherche le respect dans la démocratie, dans les institutions. Le choix d’hier de M. Tsipras est une rupture concrète avec la société qui cherche un dialogue politique fructueux », a déclaré M. Economou.
“À l’intérieur du corps de M. Polakis se trouve l’esprit de M. Tsipras. Le polarisme est la principale composante de SYRIZA, c’est la ligne politique centrale. Si l’on voit ce qui a été utilisé par SYRIZA comme argument pour faire encore un autre salaud et pardonner à M. Polakis. Le polarisme est le fer de lance du syrizisme. Le choix d’hier de rejoindre M. Polakis montre la direction et le chemin que suivent SYRIZA et M. Tsipras. Une rupture avec la normalité, la modération, la logique, le respect des règles de la République et des institutions”, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
“Notre pays et notre République ont payé très cher la toxicité et l’extrémisme. Le discours de M. Polakis est la pointe de la lance de SYRIZA”, a-t-il ajouté.
Source: Capital
