Le président du PASOK-Mouvement du changement, Nikos Androulakis, dans son article du Vima de dimanche, formule cinq propositions pour l’exploitation sûre des trains en Grèce. En même temps, il assigne des responsabilités spécifiques au gouvernement ND. Comme il le souligne : “Quand tout va bien, c’est fait “sur ordre de Mitsotakis”. Mais quand il y a des responsabilités, il essaie de se retrancher derrière “l’ignorance” en méprisant l’intelligence du peuple grec”.
Nikos Androulakis propose spécifiquement pour la sécurité et la modernisation des chemins de fer grecs :
– Retour temporaire de TRAINOSE au contrôle de l’Etat et la recherche prochaine d’un nouvel investisseur stratégique,
– Reconstitution de l’Autorité de Régulation Ferroviaire sur la base des normes internationales et implication directe de l’Union Européenne et de l’Organisation Ferroviaire Européenne dans la fourniture d’expertise et de supervision et d’un leadership hautement symbolique et largement accepté.
– Cette nouvelle Autorité devrait également être responsable de la formation et de la certification du personnel de l’OSE.
– L’évaluation et la méritocratie dans le renforcement des ressources humaines de l’OSE doivent être une priorité. La sélection des administrations devrait être faite par concours ouvert, avec un processus impartial et non partisan.
– Procéder aux investissements nécessaires dans le réseau ferroviaire, à travers le Fonds de relance.
Le président du PASOK-KINAL note que l’accident de Tempi a révélé la coordination de toutes les pathologies du fonctionnement de l’État mais aussi la manière impénitente d’exercer le pouvoir des gouvernants et comment de la manière la plus dramatique et la plus violente le rideau a été tiré révélant la nudité de “l’état-major””.
Il accuse le Premier ministre d’avoir, après Alexis Tsipras, géré l’Etat comme un butin personnel et non comme un levier de renversements en faveur de l’intérêt général des citoyens et l’avoir remis à un système fermé de mères et l’avoir utilisé comme tremplin pour leur suprématie.
Il souligne que « nous devons restaurer la confiance du public dans le chemin de fer, un domaine dans lequel tant le train privé hellénique que le public OSE, ERGOSE et l’Autorité de régulation des chemins de fer ont échoué. Six ans plus tard, la vente de 100 % de TRAINOSE à l’italien Ferrovie Dello Stato Italiane, a échoué”.
Il critique Alexis Tsipras qui, bien qu’il ait qualifié le prix initial de 300 millions d’euros de braderie, l’a privatisée avec seulement 45 millions d’euros, la dotant de 250 millions pour les lignes stériles, tandis que Kostas Karamanlis a rendu les conditions encore plus favorables pour la Société italienne.
“Il est de notre besoin et de notre intérêt national de moderniser et d’améliorer le chemin de fer face à tous les intérêts qui, jusqu’à présent, l’ont tenu captif des anciennes attitudes des partis.
Il est temps d’assurer les bases, l’essentiel et le nécessaire.
Nous avons le devoir de construire un État européen moderne.
Oser les coupes profondes. Prendre des décisions fondées sur l’intérêt public.
Le moment est venu de décider de la Grèce, où nous voulons vivre », conclut M. Androulakis.
Source : AMPE
Source: Capital
