DERNIÈRE MISE À JOUR: 17.59
Les obligations plus risquées de Credit Suisse Group AG ont réduit leurs gains aujourd’hui, craignant que les autorités suisses ne soient obligées de nationaliser la banque si un accord avec UBS Group échoue. Si cela se produit, les obligations seront probablement éliminées dans le cadre du plan de sauvetage.
Les obligations qui constituent la partie la plus risquée du faisceau de capitaux, les obligations supplémentaires de niveau 1, se sont réglées entre les 30 et le milieu des années 50 sur le dollar, en baisse d’environ 20 cents par rapport à environ une heure plus tôt. Ils sont toujours supérieurs à leur clôture de vendredi, lorsque les prix oscillaient autour de 20 et 30 points.
C’est un revirement rapide pour le récit, qui était devenu positif aujourd’hui sur l’optimisme que l’offre d’UBS jusqu’à 1 milliard de dollars aurait évité un scénario qui a vu les détenteurs d’obligations subir des pertes punitives dans certaines des obligations les plus risquées du Credit Suisse.
Ces titres, introduits après la crise financière mondiale, sont conçus pour aider les banques à consolider leur capital afin de respecter les réglementations conçues pour prévenir les défauts de paiement. Ils peuvent être annulés si les niveaux de capital d’une banque tombent en dessous d’un niveau spécifié. Dans le cas du Credit Suisse, le Common Equity Tier 1 devrait tomber en dessous de 7% de ses actifs pondérés en fonction des risques.
Les autorités suisses envisagent désormais soit une prise de contrôle complète de la banque, soit une participation significative si la prise de contrôle d’UBS échoue, bien que rien n’ait été convenu. Reuters a rapporté dimanche après-midi que les autorités suisses envisageaient d’imposer des dommages-intérêts aux détenteurs d’obligations dans le cadre d’un plan de sauvetage.
Plusieurs banques, dont Goldman Sachs, Morgan Stanley et Jefferies Financial Group, ont maintenu leurs bureaux de vente et de négociation d’obligations ouverts pendant le week-end pour les obligations du Credit Suisse, un événement rare, sauf en période de crise.
Source: Capital
